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Relations collectives de travail

Demain, mardi 10 octobre, il y aura une journée de grève. L’impact est surtout attendu dans les services publics mais des actions sont également attendues dans le secteur privé. 

Quelles sont les conséquences concrètes de cette grève pour les travailleurs ? 

Le gréviste n’aura pas droit à de la rémunération puisqu’il n’a pas travaillé. La journée de grève sera toutefois assimilée à une journée de travail pour le droit aux vacances, l’assurance-maladie, les allocations familiales et la pension. A ces niveaux, il n’y aura donc pas de conséquences. Si le gréviste a un accident sur le trajet vers ou depuis la grève ou pendant la grève, il ne s’agira pas d’un accident (sur le chemin) du travail puisqu’il n’est pas au travail.

Les travailleurs qui ne souhaitent pas faire la grève mais qui, en raison de la grève, n’arrivent pas ou arrivent en retard ne pourront vraisemblablement pas avoir droit au salaire garanti. La grève a en effet été annoncée depuis longtemps, en manière telle qu’une autre solution devait pouvoir être trouvée pour arriver à l’heure au travail. 

En tant qu’employeur, il peut être utile de prévoir des alternatives pour les travailleurs désireux de travailler : pensez au travail à domicile, au transport organisé ou au covoiturage, ...

Les travailleurs intérimaires ne peuvent pas être occupés pendant une grève et n’ont pas droit à de la rémunération. Ils peuvent toutefois avoir droit à des allocations de chômage puisque la grève constitue pour eux un cas de force majeure. 

Enfin, si l’accès à l’entreprise est bloqué, il est dans certains cas possible de s’adresser - même de manière préventive -  au juge afin de lui demander d’autoriser l’accès à l’entreprise.

> Les grévistes n’ont pas droit à de la rémunération. 
N’occupez pas d’intérimaires pendant une grève.
Prévoyez à temps des alternatives pour les travailleurs qui souhaitent travailler : travail à domicile, covoiturage, transport organisé,...